Dani’s Blog

Danielle Voirin Danielle Voirin

Gabriella

Gabriella était descendue de Paris pour une séance photo, et après avoir photographié à l’intérieur, on a traversé la rivière pour faire quelques images sur cette la pelouse couverte de pâquerettes.

Version français ci-dessous

Seeing the lawn covered with daisies this week in Moret-sur-Loing reminded me of how cold it was at this time last year. Gabriella came down from Paris for a photo shoot, and after shooting indoors, we went out across the river to make some images on that bed of white flowers.

It was April, but felt like early March, so we were only out photographing for maybe ten minutes, but the geese came as if right on cue.

Gabby and I have done many photo shoots together over the years, but I think this was my favorite.

She made that lovely corset herself. We paired it with a chiffon fabric that wasn’t an actual skirt, and it also looked great with jeans and an old vintage necklace that I’ve had for years.


Voir la pelouse couverte de pâquerettes cette semaine à Moret-sur-Loing m’a rappelé à quel point il faisait froid à la même période l’année dernière. Gabriella était descendue de Paris pour une séance photo, et après avoir photographié à l’intérieur, on a traversé la rivière pour faire quelques images sur ce lit de fleurs blanches.

C’était avril, mais on aurait cru début mars — on est restées dehors à peine dix minutes. Pourtant, les oies sont arrivées comme sur commande.

Gabriella avait confectionné ce magnifique corset elle-même. On l’a associé à un tissu en mousseline qui n’était pas vraiment une jupe, et il allait aussi très bien avec un jean et un vieux collier vintage que j’ai depuis des années.

Gabby et moi avons fait beaucoup de séances ensemble au fil des ans, mais je crois que celle-ci est ma préférée.

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Danielle Voirin Danielle Voirin

Planted Stillness

The first thing she ever said to me was, “Did you hear, there’s no hot water!?!”  I looked at her in horror and she laughed.  “Just kidding!”  

version français ci-dessous

Sea Eymere

The first thing she ever said to me was, “Did you hear, there’s no hot water!?!”  I looked at her in horror and she laughed.  “Just kidding!”  

I met Sea at a 10-day vipassana meditation retreat in Brittany, France, where we shared a room with three bunk beds.  Ten days in silence: that I can handle. Ten days with cold showers: I’m not that courageous!

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Pre-sunrise on the Pont des Arts, Paris.

There was something familiar about Sea right away.  Later she would tell me I look like her cousin, so seeing me in a neighboring bunk-bed gave her some comfort.  She had looked comfortable enough to me.  In the meditation room, as I sat struggling not to fidget - my body in pain from sitting still for hours without moving, using folded up blankets to prop up my knees and my bum, making a sort of nest for myself, while my monkey-mind sent me all over the damn place - there in the row in front of me, she appeared to be the definition of peaceful.  With folded-up legs, a straight back, and years of yoga practice behind her, she was planted stillness.  

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It was Sea’s idea to meet on the Pont des Arts before sunrise and make some photos in the city she grew up in.

The girl is a bit of a hippy, a word we laughed about the last time she was in Paris because though she doesn’t like it, the word pretty much fits.  This free spirit has been traveling almost non-stop for the last eight years, and her agenda has included much yoga teaching (usually on or near a beach), surfing, water fasting, and Amazon tribe commiserating.  A recent Facebook post of hers informed us she was traveling around in a van in Australia with surfboards on the top.  I had lost track after I saw photos of her teaching yoga to children in Sri Lanka.

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In the Tuileries, the sun had risen, but it was a typical grey Parisian sky.

Born and raised in Paris, she has always been looking at the horizon.  In the ten years we’ve been friends, she has lived/traveled in Iceland, Brazil, Finland, Sri Lanka, India, Japan, Australia, Mongolia, The Philippines, Bali, Peru, Spain, Italy, South Africa, Namibia, Costa Rica and likely many other places I haven’t been able to keep up with.  I include her in my favorite Parisians because this is the city that nourished her, it was her trampoline, where she flew away from and sometimes flies back to. I’m grateful for her brief visits.  It’s inspiring to keep up with her courageous free flight around this planet.

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Through the years, we’ve had many coincidences in our friendship.  One night when she helped me move some things into a friend’s cellar, it turned out to be just below the apartment where her brother lived.  Last winter when I suddenly wanted to spend all my time in the kitchen baking, she was doing the same five hours south.  And tonight, as I tell her about starting this new blog on my birthday, she tells me she is also starting a new blog, planned to be launched on her birthday, though it’s a week late.  It seems like it’ll be born the same time as mine.  Happy Birthday dear Sea.


Sea Eymere
La première chose qu’elle m’ait jamais dite, c’était : « T’as entendu ? Y’a pas d’eau chaude !!! »

Je l’ai regardée, horrifiée. Elle a éclaté de rire. « Je rigole ! »

J’ai rencontré Sea lors d’une retraite de méditation vipassana de dix jours en Bretagne, où nous partagions une chambre à trois lits superposés. Dix jours de silence : ça, je peux gérer. Dix jours de douches froides : je suis pas si courageuse !

Il y avait quelque chose de familier chez Sea dès le début. Plus tard, elle m’a dit que je lui rappelais sa cousine, donc me voir dans le lit voisin lui avait donné un peu de réconfort. Elle, elle avait l’air tout à fait à l’aise. Dans la salle de méditation, pendant que je luttais pour ne pas bouger – le corps en feu à force de rester immobile des heures durant, des couvertures pliées sous les genoux et les fesses pour me faire un petit nid – mon esprit en mode singe agité sautant dans tous les sens… elle, juste devant moi, incarnait la paix. Jambes croisées, dos droit, des années de yoga derrière elle : une vraie statue de calme.

Née et élevée à Paris, elle a toujours eu le regard tourné vers l’horizon. En dix ans d’amitié, elle a vécu ou voyagé en Islande, au Brésil, en Finlande, au Sri Lanka, en Inde, au Japon, en Australie, en Mongolie, aux Philippines, à Bali, au Pérou, en Espagne, en Italie, en Afrique du Sud, en Namibie, au Costa Rica… et sûrement plein d’autres endroits que je n’ai pas eu le temps de suivre. Je la considère comme l’une de mes Parisiennes préférées, parce que c’est la ville qui l’a nourrie, qui a été son tremplin, celle d’où elle s’est envolée, et où elle revient parfois. Je savoure ses visites-éclair. C’est un vrai coup de boost de suivre son vol libre, audacieux, autour du globe.

Au fil des années, notre amitié a été ponctuée de drôles de coïncidences. Un soir, alors qu’elle m’aidait à entreposer des affaires dans la cave d’une amie, on découvre que c’est juste en dessous de l’appart de son frère. L’hiver dernier, quand j’ai eu cette soudaine envie de passer mes journées à faire de la pâtisserie, elle faisait la même chose… cinq heures plus au sud. Et ce soir, alors que je lui raconte que je lance un nouveau blog pour mon anniversaire, elle me dit qu’elle en démarre un aussi, prévu pour le sien (avec une semaine de retard). Il va probablement naître en même temps que le mien.
Joyeux anniversaire, chère Sea.

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